Biographie

Dr Bernard Poitevin,

Médecin, homéopathe (PhD, MhD)

En 1981-1982, le Dr Bernard Poitevin (médecin homéopathe) prépare sa thèse en biologie et commence à réaliser des expériences avec des produits à haute dilution. Il a cosigné toutes ses publications avec Jacques Benveniste.

En 1980, premières publications scientifiques en 1982 sur l’action de produits homéopathiques (Apis mellifica et Silicea en 1984, 1987 et 1988), publication dans Nature en 1988, et nouvelle publication avec l’équipe de statisticiens d’Alfred Spira en 1991.

Par la suite, devant l’absurdité des conflits entre Benveniste et l’industrie homéopathique, il cessa sa collaboration sans renier aucunement le travail fait et les résultats obtenus, mais en reconnaissant l’insuffisance de certaines publications, en particulier de celle qui aurait dû être décisive, mais aboutit au résultat inverse de celui escompté : la publication dans Nature en 1988.

En 2008, il apporte dans un article détaillé des précisions sur l’histoire de la mémoire de l’eau : débuts des travaux sur les hautes dilutions en homéopathie.

Thème de son intervention

« La mémoire de l’eau : une expérience vécue »

Résumé

La controverse à propos de la « mémoire de l’eau » a été excessivement développée médiatiquement au détriment des aspects scientifiques (insuffisante répétabilité des études) et médicaux (méconnaissance de l’origine homéopathique).

J’ai vécu cette « affaire » dès 1980 dans l’Unité U200 de l’Inserm dirigée par Jacques Benveniste où j’ai été à l’origine des études sur les médicaments homéopathiques et suis resté jusqu’en 1991, puis jusqu’en 1997 au sein des laboratoires homéopathiques où j’ai essayé de les prolonger.

Ces travaux biologiques, qui différent des études sur la transmission électronique de l’information, peuvent être repris avec des méthodes nouvelles. Parmi les hypothèses émises les travaux de plusieurs auteurs convergent vers l’existence de nanostructures spécifiques issues de la préparation des hautes dilutions en homéopathie.

De cette expérience intellectuelle et humaine, je retiendrai 3 aspects : une incroyable confusion médiatique, une réelle et passionnante complexité scientifique, et un échec de reconnaissance médicale de l’homéopathie puisque ceci eut des conséquences sur l’évolution de la recherche en homéopathie et indirectement sur l’arrêt du remboursement de l’homéopathie par la Sécurité sociale en France.