Biographie

Dr Gérard Ostermann

  • Professeur de Thérapeutique option Médecine Interne (1983),
  • spécialiste en cardiologie, angiologie (1979)
  • Spécialiste en Médecine Interne,
  • Diplôme de Pharmacologie, P
  • sychothérapeute-Analyste, diplômé de Thérapie Cognitivo-Comportementale,
  • Praticien EMDR Europe.
  • Formé en HTSMA et thérapie narrative. Leader Balint National.
  • Fondateur et Président du Collège Régional des Alcoologues Aquitains (CRAA),
  • Administrateur de la Société Française d’Alcoologie,
  • Président de l’Institut des conduites alimentaires de Bordeaux et rédacteur et membre du conseil scientifique de la Revue Hypnose et santé, de la Revue Hypnose et thérapies brèves,
  • membre du conseil scientifique de Mimethys, LACT Paris VIII et de la CFHTB (Confédération Francophone d’Hypnose et de Thérapies brèves), membre du CUMIC (collège universitaire de médecines intégratives et complémentaires) et du GETCOP (groupe d’évaluations des thérapies complémentaires personnalisées et des pratiques innovantes)

 

Thème de son intervention

« Un prodigieux trafic d’influences entre nos deux cerveaux   »

Résumé

Nous avons toutes et tous l’intuition, depuis longtemps, que quand ça ne va pas très bien en bas, ça ne va pas bien en haut non plus. Au-delà de « la peur au ventre » les preuves abondent et cette influence semble se faire via deux voies principales : soit sur le système neuro-entérique, soit via des modifications significatives du système immunitaire. Tout cela est largement confirmé, depuis une grosse quinzaine d’années, depuis l’apparition du séquençage à haut débit qui a confirmé non seulement que ce que l’on appelait la flore intestinale était composée d’autant de bactéries et de virus que nous avons de cellules dans le corps mais que nos intestins, connectés par plus de 200 millions de neurones, étaient notre deuxième cerveau.

Qu’est-ce que notre cerveau a dans le ventre ?

Et si cela laissait entrevoir de nouvelles perspectives dans la prise en charge du stress, de l’anxiété, de la dépression, de l’autisme, de la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, de la sclérose en plaques…  Avec ces découvertes récentes, quelles applications en médecine avons-nous aujourd’hui et pour demain ?

Quel est l’Impact des traitements antibiotiques ou antidépresseurs au long cours sur les microbiotes ? Dysbiose intestinale mais aussi dysbiose des autres microbiotes en raison de non sélectivité des antibiotiques vis-à-vis d’un site anatomique particulier.

Il s’agit de passer d’une médecine standardisée à une médecine mutualisée coopérative et paradoxalement individualisée. Après l’homme génétique, l’homme épigénétique, voici l’homme microbien ? L’homme est-il toujours seul face à son libre arbitre ?