Biographie
Dr Christine Perez
Chirurgien-Dentiste
Diplômée de la faculté d’odontologie de Lyon depuis 1981, Christine PEREZ a d’abord exercé dans l’Isère puis dans le sud de la Fance jusqu’en 1993 avant de revenir sur la région Rhône Alpes. D’abord intéressée par l’homéopathie, elle se forme avec le Dr Inthavong puis fait la formation d’homéopathie odonto-stomatologique dans le cadre de l’Anphos (Association Nationale Pour l’Homéopathie Odonto-Stomatologique). En parallèle, elle fait une formation de naturopathie puis l’école des plantes médicinales de Lyon où elle enseignera. Elle s’intéresse à l’énergétique et après des séminaires avec Albert Roths, elle fait 4 ans de formation en médecine chinoise, se forme en kinésiologie avec Gian Mario Esposito et s’intéresse également à la dentosophie et au fonctionnel.
Depuis 2000, elle se passionne pour la phytothérapie et l’aromathérapie. Cette passion l’amène à enseigner et depuis 2007 elle forme d’abord les dentistes puis les professionnels de santé à l’utilisation des huiles essentielles. Cela la conduira à donner des conférences jusqu’en Chine, au Guatemala (intervenante lors du 1er congrès de médecine intégrative d’Amérique du Sud) ou à La Réunion, à donner des formations en France, en Belgique, en Italie, en Espagne. Elle est intervenue dans différents congrès (Odenth, sommet mondial de la santé globale, congrès des herboristes, congrès de kinésiologie à Madrid…).
Depuis 2018 elle intervient dans le DU d’aromathérapie clinique de la faculté de pharmacie de Grenoble.
Thème de son intervention
« L’hydrolathérapie : une démarche écoresponsable au cabinet dentaire »
Résumé
Pendant longtemps, les producteurs vivaient en grande partie de la vente des Huiles Essentielles (HE) et jetaient l’eau obtenue par la distillation à la vapeur d’eau des plantes destinées à fournir des HE.
Aujourd’hui on constate que ces « eaux » appelées hydrolats présentent des propriétés et des bénéfices quelquefois assez proches ou complémentaires de celles des HE dont ils dérivent. Des HE toxiques et réglementées à la vente donneront des hydrolats doux et inoffensifs, sans restriction à la vente. Une plante pauvre en HE pourra être distillée uniquement pour produire un hydrolat mais la quantité utilisée dans ce cas là sera beaucoup moins importante.
Aujourd’hui on constate la disparition de certaines plantes parfois communes à cause de « mode » qui vont entraîner l’épuisement de sites de production : revenir à une utilisation raisonnée et raisonnable est primordial.
Sur le plan économique, ces hydrolats seront beaucoup plus avantageux que des HE parfois très coûteuses.
Au cabinet dentaire, l’utilisation des hydrolats sera complémentaire de celles des HE : sans contre-indications majeures, ils pourront être utilisés chez tous les patients : enfants, personnes âgées, femmes enceintes. Leurs indications sont multiples : bains de bouche, parage canalaire, nettoyage parodontal.