Biographie

Dr Carole LECONTE

  • Diplômée de la faculté de chirurgie dentaire de Toulouse III,
  • Lauréate de l’université,
  • Exercice exclusif en chirurgie orale, parodontologie et implantologie depuis 2005.
  • Conférencière internationale (SAPO implant, SNIF, ADF, SFPIO (Paris), CURAIO (Lyon),  SFPIO (Paris, Rennes, ), IMCI (Paris), intervenante dans différents DU et certificats d’implantologie (Paris, Corte, Evry, Créteil, Salpétrière, hôpital Saint-Joseph…), Miami School Institute (Lisbonne), visiting professor DU Europeen d’implantologie Casablanca, Nobel Biocare Global Symposium (New York)

 

Thème de son intervention

« Et si le patient comptait plus que le chirurgien ? »

Implantologie et parodontologie riment depuis toujours avec technique et moyens. Nos focus habituels sont concentrés sur les procédés, les méthodes, les aspects techniques.

Nous avons traité dans tous les sens les impacts de l’enfouissement des implants, de leurs connections, des choix de prothèses…nous avons débattus des heures durant sur les biomatériaux et leurs utilisation…

Mais dans cette analyse technique sans fin, il y a un oublié de taille : le patient.

S’orienter sur la « patient-dépendance » est une boite de pandore et un chapitre magique à la fois…probablement l’élément essentiel !

À n’en déplaire, il vaut mieux un bon patient qu’un bon chirurgien !

La bonne santé se voit…en apparence, mais la majorité des problèmes de santé ou de carences sont invisibles, et souvent non envisagés ou non perceptibles par les patients.

De nombreuses situations exposent à un retard de cicatrisation, ou accélèrent le vieillissement.

80% de la population française présente des carences, principalement en vit D, Calcium, Magnésium, vit C, Silicium… Ces carences ne sont pas le fruit unique d’une mauvaise nourriture !

Dans une situation de manque, le recrutement cellulaire est moins bon, les migrations plus lentes, les synthèses ralenties, et la qualité du tissu cicatriciel altéré. Une perte de chance qu’il faut estimer à sa juste valeur, et qui doit conduire chaque praticien et chaque patient à faire de son mieux en terme d’hygiène de vie, buccale, mais aussi alimentaire.

Mieux comprendre les phénomènes biologiques de la cicatrisation va guider l’adéquation entre le patient, ses besoins, mais aussi les propositions que l’on va apporter, et la manière dont on va les mener.

C’est un plaidoyer de la pro-activité: on analyse et teste le patient avant, on lui donne l’opportunité d’arriver face à la phase chirurgicale au mieux de sa conditions, puis on mets en place la stratégie la plus adaptée, les matériaux les plus favorables, ….

Avoir conscience de l’impact de la santé et de l’hygiène de vie du patient est une étape majeure dans nos thérapeutiques qui sollicitent tous les mécanismes de reconstruction du corps. Rendre le patient conscient de son rôle et des besoins spécifiques du pré- au post-opératoire est désormais, dans notre expérience quotidienne, un facteur majeur du succès.