Biographie

Pr Marc Henry

Marc Henry est enseignant-chercheur et professeur à l’université de Strasbourg où il enseigne la chimie, la science des matériaux et la physique quantique.

Ses recherches scientifiques sur l’eau, la chimie moléculaire de l’oxyde de titane et l’application de la théorie quantique à la réactivité chimique des molécules a donné lieu à plus de cent articles publiés dans des revues scientifiques.

Il est également auteur de l’ouvrage « L’eau et la physique quantique » (Dangles, 2016).

La recherche scientifique du Professeur Henry a donné lieu à environ 140 publications ayant fait l’objet de plus de 8000 citations. Spécialiste de l’eau, de la cellule et de la physique quantique, Marc Henry est un chercheur qui essaye de comprendre l’eau sous tous ses aspects : physique, chimique, biologique en relation avec tous les phénomènes électromagnétiques.

Il est aussi historien des sciences et épistémologue ainsi que philosophe tentant de comprendre l’émergence du phénomène de conscience en relation avec la physique quantique.

  • Ingénieur chimiste (1980),
  • Docteur ès science (1988),
  • Habilité à diriger les recherches (1993),
  • Professeur des Universités depuis 1993 avec un enseignement portant sur la chimie, la science des matériaux et la physique quantique,
  • Directeur du Laboratoire de Chimie moléculaire de l’Etat Solide à Strasbourg.

Le Professeur Henry assure par ailleurs de nombreux stages de formations pour les biologistes, les médecins, les vétérinaires et toutes les personnes intéressées par le fonctionnement de la cellule et concernant plus particulièrement le rôle de l’eau, de la topologie et de la physique quantique dans les phénomènes vitaux.

Il est également l’un des rares spécialistes de la physique quantique en France capables d’expliquer de manière accessible, les mécanismes de cette discipline si complexe.

 

Thème de son intervention

« L’action des hautes dilutions est-elle justifiable sur un plan scientifique ? »

En juin 1988, un article publié dans la prestigieuse revue « Nature » met en émoi le monde scientifique en évoquant la possibilité que la matière puisse mémoriser une information de nature biologique lors de dilution successives allant bien au-delà du mur d’Avogadro. Le chercheur Jacques Benvéniste est accusé d’avoir fraudé et se voit obligé de poursuivre sa recherche sur des fonds privés sous l’opprobre générale des scientifiques. On pense l’affaire définitivement enterrée après la mort du chercheur en 2004. Mais en 2010, le flambeau est repris par le prix Nobel de Médecine Luc Montagnier qui, appuyé par une équipe de physiciens, montre que l’eau est apte à mémoriser un brin d’ADN sous forme de signaux électromagnétiques. D’autre part, on entend aussi souvent dire que l’homéopathie est en contradiction totale avec l’approche scientifique matérialiste. D’un autre côté, cette même science s’avoue impuissante à rendre compte des étonnantes propriétés physiques et chimiques de l’eau, substance de base de la vie. On verra dans cette conférence que la théorie des domaines de cohérence basée sur la physique quantique des champs permet de clarifier le débat sur le mécanisme d’action d’un remède homéopathique et sur la nature de l’eau dans un cadre scientifique rationnel, dépourvu de tout mysticisme.