Le dioxyde de titane (E171) est un pigment blanc et opacifiant. Il entre dans la composition des médicaments (excipient), en surface des comprimés ou dans les gélules. Une fraction de ce TiO2 se trouve sous forme de nanoparticules (moins de 100 nm). Chez l’animal, différentes études soulèvent des inquiétudes car il apparait que les nanoparticules ne sont pas éliminées, qu’elles peuvent passer les barrières de la bouche et de l’intestin et qu’on les retrouve dans différents organes (foie, rate, glandes endocrines…) où elles peuvent avoir un effet inflammatoire et interagir avec le système immunitaire.
Ceci ne constitue pas un danger avéré chez l’homme mais les incertitudes sont telles que la loi, par un arrêté en date du 5 mai 2017, exige que la présence de nanomatériaux manufacturés dans les produits alimentaires soit indiquée, pour permettre une information loyale des consommateurs. Que choisir santé a procédé à des tests sur des médicaments courants : Dafalgan 1G comprimés pelliculés, Doliprane 500MG gélules et Spasfon comprimés enrobés. Ces 3 remèdes contenaient des nanoparticules en pourcentage variable mais aucune indication sur l’étiquetage. Il semblerait que le dioxyde de titane ne soit pas indispensable, alors pourquoi l’utiliser ?
Commentaire (1)
fanny says:
8 mai 2018 at 17 h 10 minil n’ y a pas que dans l’alimentation et les médicaments ou l’on trouve du dioxyde de titane : dans beaucoup de cosmétiques aussi et, sous forme de couche mince , le TiO2 connait des usages en forte croissance : les particules nanométriques de dioxyde de titane permettent un auto-nettoyage photocatalytique de salissures organiques en présence de rayons ultra-violets et une superhydrophilie de surface, pour le ciment, les céramiques, les peintures, enduits et vernis, les vitrages ou les revêtements plastiques. voir : La prévention des risques des nouveaux matériaux de construction : https://www.officiel-prevention.com/formation/securite-btp/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=94&dossid=524