Mieux comprendre la pollution électromagnétique pour repérer les patients à sensibilité

Mieux comprendre les ondes électromagnétiques et les pollutions qu’elles génèrent, c’est se donner les moyens d’atténuer voire de supprimer les effets nuisibles sur nos corps.

A- Définitions des ondes électromagnétiques

Les ondes électromagnétiques présentes dans nos lieux de vie (cabinet et personnel) sont de trois types, générant des pollutions ayant des caractéristiques différentes :

• électriques basses fréquences,
• magnétiques basses fréquences,
• électromagnétiques hyperfréquences.

Par simplification, nous parlerons de :

• basses fréquences entre 1 à 100 kHz
• hautes fréquences entre 100 kHz et 300 GHz (300 109 Hz)

Il est facile de comprendre les champs électriques et les champs magnétiques, ainsi que leurs caractéristiques.

1- Les champs électriques

La mise sous tension d’un conducteur créé un champ électrique qui se mesure en volts par mètre (V/m). Même lorsqu’un appareil électrique est éteint, le champ électrique peut exister.

La plupart des matériaux de construction protègent peu des champs électriques.

2- les champs magnétiques

Le passage d’un courant électrique créé un champ magnétique qui se mesure en micro Tesla (μT). Dès que vous allumez un appareil électrique et que le courant passe, un champ magnétique apparaît.

La plupart des matériaux courants sont incapables de réduire l’intensité d’un champ magnétique.

==  Les champs électriques et magnétiques coexistent donc dans l’environnement d’un appareil électrique. En sachant les mesurer, on peut évaluer la qualité des solutions mises en place pour les réduire. ==

3- Les hyperfréquences

On parlera d’hyperfréquences pour désigner les hautes fréquences comprises entre 1 gigahertz et 300 gigahertz.

Les ondes pulsées

Parmi les hyperfréquences, on distingue deux technologies différentes. L’une utilise un signal continu, l’autre des signaux pulsés.

Les ondes pulsées sont émises par saccades, avec des montées en niveau et retombées brutales (mode « tout ou rien »), caractérisées par la durée des émissions et la durée de l’intervalle entre deux émissions.

Lorsque l’intervalle entre deux émissions est fixe, la pulsation périodique créé un effet stroboscopique pouvant accentuer les perturbations sur un corps humain.

4- L’électricité sale, qu’est-ce que c’est ?

On appelle « électricité sale » ou « dirty electricity » les perturbations électromagnétiques sur le réseau électrique générées par les appareils suivants :

• compteurs communicants ;
• les adaptateurs CPL (courant porteur en ligne) pour réseau informatique ;
• onduleurs (panneaux photovoltaïques et informatiques) ;
• alimentations à découpage (type chargeur téléphone, tablette, PC, TV, Box, …) ;
• télévisions LCD, plasma, LED, écran ordinateur ;
• variateurs d’intensité lumineuse ;
• stérilisateur, appareillages électriques du fauteuil dentaire ;
• transformateurs des lampes basse consommation fluocompactes, néons ;
• appareils électroménagers (aspirateur, plaques à induction, four) ;
• l’influence de ces mêmes appareils dans le voisinage

== Comme il est possible de la filtrer, il est important d’apprendre à mesurer « l’électricité sale » de vos lieux de vie. ==

B- Les ondes naturelles de notre corps

Dans tout corps vivant, l’ensemble des cellules est maintenu par des champs électromagnétiques de très faible intensité. Notre corps est régi par des processus électromagnétiques qui, eux‐mêmes, engendrent des ondes électromagnétiques :

• le cœur, par sa dilatation et sa contraction, génère une onde rythmique de 1 Hz pour 60 battements / min ;
• une respiration de 18 mouvements par minute, créé une onde de 0,3 Hz.

Quant au cerveau, son activité électrique est composée de 5 gammes d’ondes :