Article tiré de Kansas City News (Tribune d’Alex Hummell)
Un test surprise dans un certain nombre de cabinets dentaires américains a démontré des concentrations dangereuses de mercure dans l’air de ces cabinets dentaires. Les concentrations étaient deux à trois fois supérieures à la limite quotidienne d’exposition de 100 microgrammes par mètre cube, la norme imposée par le régulateur américain, l’Occupational Safety and Health Administration.
C’est le gérant d’une entreprise qui mesure la quantité de mercure dans l’air sur des sites industriels, qui a effectué plutôt par hasard un test similaire chez l’un de ses amis dentistes, avec les résultats que l’on connaît. Il s’est ensuite rendu chez quelques autres dentistes qui ont souhaité participer volontairement à ce test. Chez l’un de ses dentistes, il a enregistré une exposition pendant l’extraction d’un plombage en amalgame qui était 30 fois supérieures à la limite recommandée. Il n’y avait évidemment pas suffisamment d’aspiration et il avait l’impression qu’aussi bien le dentiste que le personnel ne savait pas précisément comment s’en servir. Dans une tribune qu’il a rédigé après avoir effectué ses observations, il ne comprend pas pourquoi l’émission de mercure est contrôlée de manière beaucoup plus stricte dans les sites industriels que dans les cabinets dentaires. Il a même déclaré ne plus jamais vouloir mettre un pied dans l’un de ces cabinets, tellement il trouvait la situation dangereuse. Il a également envoyé sa tribune à l’American Dental Association (ADA), dans l’espoir que celle-ci contrôle à l’avenir plus strictement ses propres règles.
Source : Tribune d’Alex Hummell, CEO Mercury Instruments USA, in Kansas City News