Purifiante, antiseptique et 100 % naturelle, cette terre miraculeuse joue avec les couleurs et nous fait du bien à l’extérieur comme à l’intérieur. Les Egyptiens l’utilisaient déjà pour soigner les blessures, Hippocrate, père de la médecine, louait ses vertus, et aujourd’hui, la Nasa lui prête un rôle déterminant dans l’apparition de la vie sur Terre, grâce à sa capacité d’accumulation et de transfert d’énergie. La vie sur terre n’aurait pu démarrer qu’au cœur de ces minéraux, modèles siliceux des futures structures carbonées.
Sur toute notre planète, les documents écrits les plus anciens témoignent de l’usage des silicates d’alumine pour favoriser ou retrouver la santé :
Galien (131-201 après J.C.) utilise de la terra sigillata ou argile de Lemnos « pour soigner les affections stomacales et intestinales, mais aussi contre les fièvres de la malaria. » Marco Polo est « témoin de cet usage antipaludéen chez les pèlerins musulmans de Nishapur, au Nord-Est du Khorasan, en Iran. » . Plus tard, Avicenne et Averroès recommandent l’un et l’autre l’emploi de l’argile. En 1581, en Allemagne, un voleur condamné à la pendaison se propose pour tester les qualités antipoison de l’argile ; il est libéré en bonne santé après avoir ingéré devant huissier onze fois la dose mortelle de chlorure de mercure, cela grâce à la terra sigillata et ses qualités anti- poison.
« Dans les années 1900, les petits français, au sortir de l’école, détachaient des carrières à ciel ouvert des parcelles d’argile rouge qu’ils suçaient avec délice, comme ceux d’aujourd’hui le chocolat » et « Il semblerait que, pendant la première guerre mondiale, les silicates d’alumine aient été ajoutés à la moutarde de la ration militaire russe, ce qui permit à ces régiments de se prémunir contre la redoutable dysenterie. Actuellement le Dorosz – guide des médicaments – préconise « l’administration d’argiles montmorillonites calciques (fuller’s earth) – ou, à défaut, d’Actapulgite ou de Bedelix – dans le traitement de l’intoxication au paraquat, un herbicide extrêmement corrosif ».
A l’initiative du gouvernement mexicain et avec l’aide du gouvernement français (référent Michel Rautureau, co-auteur du livre Argiles et Santé), des médecins sont formés et appelés à développer sur le plan national l’utilisation des plantes médicinales et des minéraux .
Les peuples humains et les animaux de concert utilisent les silicates d’alumine pour soigner les inconforts digestifs, qu’il s’agisse de problèmes stomacaux ou intestinaux.
Mufti-fractionnées, les argiles ajoutent probablement au piégeage des virus et toxines par adsorption, une action d’englobage des particules toxiques. Il est important de préciser que l’interface avec un objet – et donc l’efficacité de cette interface – augmente à mesure que le volume de celui-ci diminue. La surface spécifique des particules ou cristallites argileux augmente donc de façon inversement proportionnelle à leur diamètre, et leur efficacité en bénéficie.
En ce qui concerne cette dernière hypothèse, celle de la pharmacophagie, des travaux de plus en plus nombreux mettent en évidence des « coïncidences » surprenantes. Ainsi a-t-il été démontré récemment que lorsque les chimpanzés ingèrent des sols contenant de la kaolinite en même temps que les feuilles d’un arbre de la famille de l’acajou, le Trichilia rubescens, cela a pour effet de potentialiser les molécules antipaludéennes qu’elles contiennent, inefficaces si elles étaient consommées sans cet ajout.
Du côté des troubles digestifs l’aluminium a une action anti inflammatoire et la silice a une action cicatrisante
Les affections pour lesquelles l’ingestion d’argiles est recommandée sont :
- sphère digestive : gastrites, dyspepsies, œsophagites, ulcères gastroduodénaux, hernie hiatale avec ou sans reflux, gastro-entérites infectieuses, migraines d’origine digestive, entérites, colites, diarrhées, dysenterie, parasitoses et mycoses digestives, intoxications gastro-intestinales non infectieuses (toxiques, champignons et mycotoxines, iatrogénie), colopathie fonctionnelle, colite ulcéreuse et maladie de Crohn (symptomatique), constipation (argiles riches en magnésium)
- épilepsie
- nervosisme, insomnie
- asthénie
- cystite (selon le témoignage des utilisatrices, la prise par voie orale ôte les douleurs, raccourcit la durée de la crise, et espace les crises)
- dermatoses (associé à des applications externes)
- rhumatismes (associé à des applications externes)
- empoisonnements aux métaux lourds, alcaloïdes, autres poisons.
Recette :
Argile verte à boire
1 cuillère à soupe bombée ou 2 cuillères à soupe rase matin et soir dans un verre d’eau
Laisser l’argile fondre dans l’eau et laisser reposer 5 à 10 min – mélanger avec une cuillère non métallique (important : bois ou plastique)
A utiliser en prévention en cette période de pandémie au covid 19.
Les sources de cet article se trouve dans la thèse du Dr Jade Allègre que je vous conseille de lire.
Voir la thèse du Dr Jade ALLEGRE : https://jade-allegre.com/argiles/these/
Petites précisions :
Le silicate d’aluminium est un mélange d’aluminium, de silice, et d’oxygène qui peut être soit un minéral, ou combiné avec de l’eau pour former une pâte. Il peut également se combiner avec d’autres éléments pour former divers autres minéraux ou des argiles. On appelle communément silicates d’alumine les silicates d’aluminium qui répondent à la formule chimique Al2SiO5. La silicate d’aluminium peut être hydraté, ou avoir des molécules d’eau qui lui sont associés, dans ce cas, il forme une argile.
la différence clé entre l’aluminium et l’alumine est que le l’aluminium est un élément chimique et l’alumine est un composé contenant de l’aluminium.
Bien que les deux termes aluminium et alumine semblent similaires, ils sont différents. L’alumine est un composé, qui comprend un élément chimique en aluminium. L’aluminium (Al) est un élément chimique du groupe 3 et de la période 3, qui porte le numéro atomique 13. On classe cet élément comme un métal. En fait, c’est le métal le plus abondant dans la croûte terrestre. L’aluminium est un solide blanc argenté. C’est un métal durable et léger, à faible densité , il n’est pas soluble dans l’eau à la température ambiante. Le magnésium aluminium silicate fait partie des silicates d »aluminium, chimiquement inertes et qui n’ont rien à voir avec les chlorhydrates d »aluminium, qui eux sont problématiques. Les oxydes, hydroxydes et silicates d’aluminium (qui font partie de la composition des argiles, naturellement présents sur terre) sont chimiquement inertes. Ce qui n »est pas le cas des composés d’aluminium-chlorures, d »où l’importance de faire la distinction.
C. Perez