Les plantes reminéralisantes et cicatrisantes sont une aide complémentaire intéressante dans les cas de parodontopathies. Il est important de ne pas confondre leurs propriétés.
Certaines plantes peuvent aider à favoriser la reminéralisation :
La prêle
La prêle est parmi les plantes, celle qui contient le plus de silice (ou silicium). Il s’agit donc d’un excellent reminéralisant naturel. Élément du tissu conjonctif, la silice est recommandée pour stimuler la production de collagène dans les os et favoriser la consolidation en cas de fracture ou d’os fragilisé. La silice joue un rôle dans la fixation du calcium, important pour le maintien de la masse osseuse.
En homéopathie : equisetum hiemale
L’ortie
L’ortie est riche en vitamines et en oligo-éléments. Elle contient notamment du zinc qui est reconnu par les autorités de santé européennes pour « contribuer au maintien des os . L’ortie contient également de la silice.
En homéopathie : urtica urens.
L’olivier
Une étude scientifique a mis en avant les bienfaits de l’oleuropéine contenue dans les feuilles de l’olivier sur la perte osseuse.
En gemmothérapie : olea europea
Le bambou
Citons enfin le bambou, naturellement très riche en silice. On le trouve notamment sous forme de compléments alimentaires.
En homéopathie : bambusa arundinacea
Pour un traitement complet en cas de décalcification, les sources de silice (comme la prêle ou le bambou) peuvent être associées à des sources de calcium (comme le lithothamne), ainsi qu’à la prise de vitamine D (huile de foie de morue).
Pour une tisane à base d’ortie, comptez entre 30 g et 60 g de feuilles par litre d’eau bouillante. Laissez infuser 10 minutes. À boire 3 fois par jour.
Pour la prêle, vous pouvez préparer une décoction. Prévoir environ 50 g de plante séchée pour 1 litre d’eau. Portez 5 minutes à ébullition et laissez infuser 10 minutes. Un bol avant chaque repas
Ces plantes vont avoir une action reminéralisante générale.
La Consoude
A ne pas confondre avec l’action d’une plante comme la grande consoude : elle va permettre la formation d’un cal osseux après une fracture, elle sera utilisée localement pour aider à la cicatrisation.
La Consoude est avant tout la plante des guerriers, celle qui répare les os brisés et les plaies profondes.
De par sa composition, le champ d’action de la Consoude s’avère vaste, elle est tout à la fois : Cicatrisante, vulnéraire, astringente, émolliente, béchique (Pour la toux), rafraîchissante, adoucissante (Soulage les inflammations), calmante, expectorante, analgésiante et anti-hémorragique.
Elle doit en grande partie ses propriétés bienfaisantes à la présence d’allantoïne qui favorise la multiplication cellulaire, mais aussi le développement des globules blancs et améliore de ce fait la résistance aux attaques virales. La pulpe de racine fraîche est la solution la plus active (Par rapport aux feuilles)
En raison de risques toxicologiques liés à la présence d’alcaloïdes la racine de consoude n’est plus utilisée par voie orale. On utilise les feuilles par voie externe : favorise la formation de cals, anti-inflammatoire, analgésique. Attention également à ne pas en abuser en externe, il est recommandé de ne pas excéder une utilisation de 2 à 4 traitements par jour et pas plus de 6 semaines par an en cumulé.
A utiliser dans les cas d’inflammations buccales, d’aphtes, d’ulcères buccaux, de parodontoses : tisane de feuilles : 5 à 10g/l en bains de bouche. On l’associera à d’autres plantes comme l’arnica, le calendula…
En homéopathie : symphytum officinalis
Christine PEREZ