Approche du rôle et du mode d’action des glandes hormonales dans la modification du terrain neuro-psycho-émotionnel.
Le terrain neuro-psycho-émotionnel est le lieu privilégié de l’expression humorale (nos humeurs dans l’acception d’Hippocrate). L’influence majeure pour sa régulation et son adaptation est exercée par le système hormonal.
J’inclus dans le système hormonal les neurotransmetteurs et toute structure protéique pouvant être assimilée à une hormone, à l’exemple de l’adrénaline* qui peut-être dans sa fonction, soit hormone, soit neurotransmetteur, ainsi que les hormones stéroïdiennes dont le vecteur est protéïque.
Le terrain neuro-psycho-émotionnel met en jeu :
1/ Un système d’intégration de l’information dans l’organisme qui, de façon globale, comporte :
- Le Système Nerveux (électromagnétique)
- Le système hormonal (colloïdal*) ;
- Le système immunitaire (sub-quantique*).
Trois éléments qui vont intégrer l’information dans le corps.
ET
2/ Un contrôle et une régulation qui se font par :
- Le système nerveux somatique, sensorialité liée à la matière,
- Le système végétatif en contact avec le colloïdal*,
- Les afférences viscérales immunitaires très importantes,
- Le système nerveux entérique.
Le lien entre le système d’intégration, son contrôle et sa régulation se fait par les hormones, le système immunitaire et les neurotransmetteurs.
Le cerveau est maître de notre cohérence par régulation des mémoires et des émotions. Il est sous influence interactive de facteurs systémiques dont les hormones, particulièrement les stéroïdiennes*, qui jouent un rôle fondamental sur la plasticité cérébrale.
Le lieu le plus à même d’intégrer la complexité de ce système est le milieu liquidien, milieu colloïdal* qui lie la totalité de notre physiologie. Il permet l’expression multiple des facteurs par l’étendue de son champ et son autorégulation. C’est le lieu par excellence de l’action et de l’expression des protéines.
Les protéines vont exprimer des actions différentes, de par leurs structures ternaires et quaternaires. Trois types sont à distinguer :
- Les protéines globulaires,
- Les protéines fibreuses et
- Les protéines membranaires.
L’action de ces molécules chimiques, biologiquement actives, secrétées par des cellules glandulaires (hormones) ou par des neurones (neurotransmetteurs) se trouve sous la dépendance de leur structure spatiale fruit de l’interaction des structures primaires et secondaires des molécules (A.A.) et des champs biologiques baignant le corps. Ce qui montre l’extrême sensibilité qualitative et spécifique de l’objet au-delà de son aspect quantitatif. (Rappel du passage de l’information entre le pré et le post synaptique qui ne se fait pas en quantitatif mais en discontinuité quantique donc qualitative.)
L’exemple le plus caractéristique est celui du cortisol* et des catécholamines* qui, pour réguler l’homéostasie et stocker les mémoires, vont agir sur le cerveau et mettre en route les principaux neurotransmetteurs dans leurs fonctions antagonistes : Glutamate* et aspartate en excitation, GABA* en inhibiteur, sérotonine* en vigilance et dopamine* en détente.
Quel est leur mode d’action ?
Ce mode appartient à un domaine en pleine évolution qui intéresse le milieu colloïdal vecteur principal des transferts d’information dans notre corps et la plasticité du cerveau.
Ce milieu permet et met en lien l’état physique de notre matière (les molécules, les A.A,) avec l’état biologique (qui associe biochimie, biophysique et champs de forces) comme avec l’état appelé sub-quantique car il intéresse l’interaction de notre corps avec le monde cosmique.
L’approche du rôle et du mode d’action des glandes hormonales dans la modification du terrain neuro-psycho-émotionnel montre l’extrême sensibilité des structures ternaires et quaternaires des protéines aux forces des champs qui nous baignent et le lieu de leur application, système limbique, hippocampe, amygdale explique la dépendance neuro-psycho-émotionnelle de nos comportements et de notre capacité adaptative au monde environnant.
Définition des termes et des fonctions
Colloïde : Mélange qui semble homogène à l’œil nu, mais dont certains constituants se distinguent à l’aide d’un microscope. Les colloïdes peuvent présenter plusieurs phases à l’état gazeux, liquide ou solide. Cet état est associé au milieu liquidien dont notre corps est majoritairement constitué. (90% en masse moléculaire.) Il permet de mieux comprendre comment et pourquoi les informations, physiques, chimiques et électromagnétiques à l’origine des structures ternaires et quaternaires des protéines, baignent et informent l’ensemble de notre systémique biologique. (Travaux d’Auguste Lumière sur la médecine humorale.)
Sub-quantique : Etat de la matière qui est une expression énergétique, une puissance potentielle en lien et en amont de l’état micro et macro-physique de celle-ci.
Glutamate : Glutamate : Présent dans 90% des synapses, c’est le principal neurotransmetteur excitateur du système nerveux central. Il joue un rôle fondamental dans la plasticité du cerveau en intervenant et permettant la mémorisation et l’ancrage de l’apprentissage.
GABA : A l’inverse, du glutamate, le GABA est le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central. Il joue le rôle fondamental de rétablissement de l’humeur normale en empêchant l’activité prolongée des neurones. Il favorise l’endormissement et limite les phases d’anxiété.
Sérotonine : La sérotonine, est impliquée dans plusieurs processus : le sommeil, l’appétit, le moral, le désir sexuel et l’homéostasie de la température corporelle. Elle fonctionne en antagonisme avec la dopamine. Son action est majeure en favorisant le calme et en atténuant les émotions défensives comme la peur et la tristesse sujets majeurs dans l’expression de nos humeurs.
Dopamine : Le neurotransmetteur le plus sélectif car synthétisé dans un nombre restreint de neurones. Dans la mesure où la dopamine intervient dans le circuit de la récompense, elle apparait comme impliquée dans la plupart de nos comportements, y compris ceux qui en révèlent la carence comme la dépression.
L’adrénaline : L’adrénaline neurotransmetteur et aussi hormone, elle est sécrétée par les glandes surrénales. Son nom est associé dans le langage courant au stress, et fort à propos puisque l’adrénaline est sécrétée pour réagir à une situation de danger et préparer l’organisme à un comportement de lutte ou de fuite. Les symptômes d’une production d’adrénaline sont l’accélération du rythme cardiaque, la vasoconstriction, l’élévation de la pression artérielle et l’augmentation de rythme cardiaque. D’où le fait qu’elle soit injectée en cas d’arrêt cardiaque ou de choc anaphylactique (grave réaction allergique à un aliment, un vaccin, une piqûre…)
Cortisol : Le cortisol est une hormone stéroïde sécrétée par la zone fasciculée du cortex de la glande surrénale à partir du cholestérol, sous la dépendance de l’hypophyse . Cette dernière est connue pour être une hormone du stress physique ou émotionnel.
Catécholamines : Ce sont des composés organiques synthétisés à partir de la tyrosine pouvant jouer un rôle d’hormone ou de neurotransmetteur. Les plus courantes sont l’adrénaline, la noradrénaline et la dopamine.
Hormones stéroïdiennes : Les hormones stéroïdiennes1 sont des stéroïdes (groupe de lipides) se comportant comme des hormones. On peut les regrouper en cinq catégories selon leurs récepteurs : les glucocorticoïdes, les minéralocorticoïdes, les androgènes, les œstrogènes et les progestatifs.
Dr Patrick LATOUR